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Texte libre





Je me présente à vous non pour témoigner avec la sempiternelle compassion des vedettes du grand bal presque trentenaire de l'UMP-S mais pour agir sur le terrain, défendre nos valeurs et construire l'avenir de vos enfants en Anjou.

L'Anjou mérite un renouvellement du paysage politique...des familles politiques. Il faut laisser tomber le rouge-à-lèvre et réinvestir la politique de sa fonction première : protéger le peuple contre les grands malheurs publics plutôt que de s'échiner à lui fabriquer du bonheur privé. Ce propos n'est pas flatteur, mais il est du devoir de l'homme public respectueux de sa nation de dire ce qui ne va pas et surtout d'agir sur les causes, pas de maquiller les symptômes !


En effet, ma conviction profonde est que la droite bisounours nous conduit tout droit vers le socialisme. C'est pourquoi, il faut que la France rurale, patriote et républicaine soit représentée à l'assemblée pour pouvoir peser dans les trop rares débats qui s'annoncent pour les 5 prochaines années, N. SARKOZY ayant rejetté par avance toute idée de referendum et de proportionnelle.

Je suis le candidat de la relève et du courage pour légiférer sur l'éducation, la justice, la défense, contrôler l'action du gouvernement et garantir une ligne politique claire autour de quelques engagements forts, des choix, une hiérarchie de valeurs :
- la Famille plutôt que le mariage homosexuel
- la France des terroirs plutôt que les technocrates de Bruxelles
- la République plutôt que les communautarismes

Le 10 juin, votre voix compte pour la France.
Elle est votre propriété, elle est ma priori
té.Rédacteur Agoravox

Ecrivez-moi

Texte libre



Elu député du Haut-Anjou je m'engage
à forcer le gouvernement à appliquer un programme de droite pour redresser notre pays. Voici le cap politique que je défendrais à l'Assemblée Nationale :


Lancer une politique de codéveloppement ambitieuse avec l'Afrique pour stopper le drame de l'immigration
La France n'a plus les moyens d'accueillir de nouveaux immigrés : elle n'a pas d'autre choix que celui de l'immigration stoppée. En amont, il faut mettre en place une politique de codéveloppement des pays du Tiers-Monde. En aval, une politique de fermeté et de francisation des populations installées sur notre sol.

Promouvoir une grande politique familiale et éducative
Premier cadre d'éducation, de protection et d'entraide, les familles assurent une mission d'intérêt national qui n'est plus valorisée à la hauteur de leur contribution à la stabilité de la société qu'elles étayent avec l'État et l'école. Redonner aux familles la place qui leur est due (les droits) et les rappeler à leurs responsabilités (les devoirs) s'imposent comme une des grandes priorités politiques pour les années à venir.

Promouvoir l'Europe des patries sans la Turquie
La victoire du non au référendum a permis de stopper la fuite en avant de l'Union européenne. Enfermés dans leur schéma fédéraliste, les partisans de la Constitution européenne sont aujourd'hui incapables d'imaginer une autre voie pour l'Europe. Nécessaire pour affronter certains grands défis du XXIe siècle, tels la politique de l'énergie, le codéveloppement ou la lutte contre les réseaux mafieux transnationaux, elle doit pourtant impérativement être relancée. Avant de négocier
avec ses partenaires une charte encadrant strictement l'Union européenne, la France doit provoquer un électrochoc.

Faire appliquer le principe « plus de travail, moins d'impôts »
Entre la mondialisation sauvage et le carcan fiscal et réglementaire qui pèsent sur elles, les entreprises ne sont pas en mesure de s'épanouir. La France ne manque pourtant pas
d'entrepreneurs. Il convient de protéger le travail de la mondialisation, de le libérer et de le promouvoir en privilégiant les artisans, les commerçants et les PME enracinées.

Défendre les 30 000 communes rurales et leurs terroirs
Abandonné par les gouvernements successifs, le monde rural se meurt lentement. Lui redonner sa place est une des grandes priorités de Louis.

État : unité, fermeté, sécurité
Garant du caractère indivisible de la République, l'État est un pilier essentiel. Une nation sans État, c'est le patriotisme qui s'étiole ou, au contraire, s'exacerbe. Rétablir son autorité, c'est rétablir son unité (face au communautarisme), sa fermeté (face aux féodalités syndicales), l'autorité de ses lois,
qui doivent être mises en oeuvre par une administration efficace et sanctionnées par une justice équitable.
5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 11:10
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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 09:55
Nicolas Sarkozy et le retour au régime des partis Par Roland Hureaux*
Sur le site de Liberté politique

Il a été beaucoup question ces derniers temps du « régime des partis ». Les hommes de Nicolas Sarkozy ont dénoncé dans le projet de François Bayrou d’instaurer la proportionnelle le « retour au régime des partis ». Ce dernier a au contraire contesté les « candidats des partis ». Une chose est certaine : qu’on s’en félicite ou qu’on le déplore, les deux candidats du second tour ont été les candidats investis par les deux principaux partis — mais aussi soutenus par les grands médias, que ceci soit la cause ou l’effet de cela.

Aucun candidat ne peut espérer sérieusement figurer dans la compétition présidentielle sans l’appui d’un parti. François Bayrou lui-même disposait de l’UDF, même si cette structure était sensiblement plus faible que les deux autres.

Est-ce là le « retour au régime des partis », tant redouté ?

Peut-être, mais à condition de préciser que ce que dénonçait le général de Gaulle sous cette appellation n’était pas la même chose que la dérive que l’on constate aujourd’hui. L’expérience du Général entre 1944 et 1946 lui avait montré la difficulté de gouverner pour un président du Conseil dont les ministres ne répondaient pas d’abord devant lui mais devant leurs états-majors respectifs, situation génératrice d’instabilité et de surenchère démagogique, aggravée après son départ. Les partis auxquels il se référait, en dehors du Parti communiste et de la SFIO, et à un moindre degré du MRP, n’étaient pas des partis de masse : c’étaient des coteries parisiennes tenues par quelques hommes d’appareil navigant au jour le jour. C’était là notamment le cas de tous les partis-charnières qui faisaient ou défaisaient les majorités : le Parti radical, le RGR, l’UDSR, le CNIP, etc.

C’est de cette logique que le général a voulu émanciper le chef de l’État par l’élection au suffrage universel — servi, bien qu’il ne l’ait pas fait exprès, par le scrutin majoritaire.
Y a-t-il réussi ?

Dans la mesure où les partis contrôlent aujourd’hui l’élection du Président, non. Mais les partis dont il s’agit n’ont pas grand-chose à voir avec ceux de la IVe République. Ce sont des partis de masse où une certaine dose de démocratie interne, favorisée par l’Internet, a été introduite. Sans l’élection du Président et du candidat officiel du parti au suffrage universel, instaurée au cours des années 1990, Nicolas Sarkozy n’aurait sans doute pas pu prendre le contrôle de l’UMP, Ségolène Royal n’aurait pas été investie par le PS.

Un certain nombre d’électeurs déploreront la manière dont le choix final leur a été ainsi imposé. Mais les inconvénients du nouveau système ne se limitent pas au choix des personnes.

Ce n’est pas l’instabilité qui est à redouter dans le régime des partis nouveau modèle. Au contraire : le quinquennat ayant encore affaibli le rôle de l’Assemblée nationale (l’élection des députés dans la foulée de celle du Président élimine le quotient personnel de l’élection : seule l’investiture compte), le nouveau chef de l’État, s’il dispose d’une majorité, ce qui est le cas le plus probable, est entièrement maître du jeu pour cinq ans.

Mais pour quoi faire ? C’est là le problème. Les grands partis, étant devenus des machines de pouvoir chargées de propulser un candidat et, dans la foulée, ses équipes, semblent avoir substitué au souci de la res publica (celui de résoudre les problèmes), la production de programmes dont la seule vertu réside dans l’apparence : la règle du jeu est, tout en demeurant “politiquement correct”, de donner satisfaction à tous les lobbies importants et de faire vibrer les cordes sensibles de l’électorat. Les candidats (et même les ministres !) d’aujourd’hui ne demandent plus à leurs collaborateurs des solutions mais des “éléments de discours”. Peu importe que la proposition soit opérationnelle ; il faut qu’elle sonne bien. Le résultat final, ce sont des catalogues de mauvaise qualité.

Cette évolution, jointe à un recrutement de la classe politique de plus en plus endogène, fondé sur la cooptation au sein de partis à la culture de plus en plus étroite, a pour résultat de mauvaises politiques.

Peut-on contourner cette fatalité, inséparable du nouveau système de partis ? Plusieurs s’y sont essayés. Raymond Barre en 1988, Edouard Balladur en 1995, Jean-Pierre Chevènement en 2002, François Bayrou en 2007. Aucun n’a réussi. Le seul outsider qui ait réussi une percée au deuxième tour, fut Jean-Marie Le Pen, mais ce fut un coup pour rien : il était inéligible.

De l’échec de ces tentatives, on ne saurait conclure à leur impossibilité : Barre, Balladur et Bayrou sont passés assez près du succès pour qu’on ne puisse conclure à une impossibilité radicale.

À moins que le salut ne vienne du chef de l’État. Il a les moyens de renouveler les idées et le personnel. Mais là encore l’élection législative dans la foulée de la présidentielle, ne lui laisse guère le loisir de renouveler les équipes. Héritier de la structure partisane, des équipes (comme le confirme la formation du nouveau gouvernement), de la culture politique et du stock d’idées sur lesquels Jacques Chirac a fonctionné pendant quinze ans, Nicolas Sarkozy peut-il bouleverser la donne ? C’est ce que nous saurons très vite.




* Roland Hureaux est essayiste. Vient de faire paraître L’Antipolitique (Éd. Privat, coll. “Arguments”, 229 pages, février 2007, 229 p., 16,15 €) et L’Actualité du gaullisme (Fr.-X. de Guibert, mai 2007).
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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 09:20
Madame Catherine  Boulard,
Candidate aux législatives de la 2e circonscription du Maine-et-Loire
Le samedi 2 juin 2007


à
Monseigneur Jean-Louis BRUGUES
Evêché d'Angers
8, place Monseigneur Rumeau
B.P. 90246
49002 Angers Cedex 01



Monseigneur,

Je réponds à votre appel du dimanche de Pentecôte à la Baronnerie et à celui de votre lettre du 29 mai 2007.

A l’approche des élections législatives, tout catholique devrait se poser la question du sens profond de son expression politique.
Hasard du calendrier, le Saint-Père nous donne quelques éléments de réponse pour, au moins, orienter notre réflexion vers l’essentiel.
Le pape Benoît XVI a affirmé, dimanche 25 mars, à l'occasion des 50 ans des Traités de Rome que l'Europe a « une identité historique, culturelle et morale », fondée notamment par des « valeurs universelles que le christianisme a contribué à forger" qui doivent rester « ferment de civilisation ».
Benoît XVI encourage les chrétiens à s'engager politiquement et à recourir à l'objection de conscience « chaque fois que les droits humains fondamentaux seront violés », notamment contre les législations sur l'avortement, l'euthanasie et en matière de bioéthique.
Il dénonce la prééminence du pragmatisme qui « justifie systématiquement le compromis sur les valeurs humaines essentielles comme s'il s'agissait de l'acceptation inévitable d'un présumé moindre mal". "Et lorsque sur un tel pragmatisme se greffent des tendances et des courants laïcistes et relativistes, on finit par nier aux chrétiens le droit même d'intervenir en tant que tels dans le débat public ».
Devant une société qui s’enfonce inexorablement dans la culture de mort que dénonçait Jean-Paul II, les chrétiens devraient s’unir et se croiser pour y faire obstacle. En matière éthique, peser sur les débats et décisions de demain implique de ramener nos critères de choix sur ces seules valeurs, éliminer les candidats qui s’en absolvent, dussent-ils être de notre sensibilité politique au sens large.
Rappelons cette note publiée en 2002 par la Congrégation pour la Doctrine de la foi : « la conscience chrétienne bien formée ne permet à personne d’encourager par son vote la mise en œuvre d’un programme politique ou d’une loi dans lesquels le contenu fondamental de la foi et de la morale serait évincé par la présentation de propositions différentes de ce contenu ou opposées à lui » et que « les exigences chrétiennes ne sont pas compatibles avec n'importe quel choix politique »
Imaginons le levier électoral d’une objection de conscience de tous les catholiques de France sur les candidats de l’avortement, de l’euthanasie, de l’homosexualité-parentalité et autres déviances en matière de bioéthique !!!
L’occasion nous en est donnée, la refuser, c’est déjà collaborer… Ne soyons pas les collabos de la culture de mort ambiante.
Un seul parti offre cette alternative du respect de nos valeurs fondamentales, le MPF de Philippe de Villiers.
Il serait logique, Monseigneur, que vous incitiez les catholiques de votre diocèse à donner, au premier tour, ce signal fort. Il serait également nécessaire d’interpeller les non-croyants qui partagent le fondement de ces valeurs.

Comme le Saint-Père, engageons-nous plus directement, n’ayons pas peur !!!

Recevez, Monseigneur, l’expression de mon plus filial respect.



Catherine  Boulard,
Candidate aux législatives de la 2e circonscription du Maine-et-Loire
50 ans, née à Châtellerault (86), géographe de formation, femme au foyer et mère de 7 enfants, engagée au sein  d'une Association Familiale Catholique, ancienne responsable au sein de la FSE Guides d’Europe.

contact : boulard.jl@wanadoo.fr
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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 01:22

Angers le 29 mai 2007





Aux candidats des élections législatives de juin 2007, en Maine-et-Loire


Madame, Monsieur,

Notre pays vit de riches heures politiques. Quand nous savons que près de 84 % des Français se sont rendus aux urnes, lors de la récente élection présidentielle, nous pouvons croire que notre démocratie se porte bien. C'est une très bonne nouvelle.

Nous voici invités à préparer maintenant les élections législatives des 10 et 17 juin prochains.

Les chrétiens sont des citoyens comme les autres. Ils ont le droit d'exprimer leurs convictions et d'interroger les candidats. C'est dans cet esprit que cette lettre a été rédigée.

Les catholiques de Maine-et-Loire seront particulièrement attentifs à :


La création de richesses et le développement éthique :

- Plus notre pays permettra l'éclosion d'hommes ayant une âme d'entrepreneurs, plus il sera porteur d'espérance et aura les moyens d'assurer une solidarité essentielle à la stabilité d'une nation. Comment comptez-vous favoriser « l'audace économique », seule source créatrice de richesses ?


- Cette « audace économique » ne peut se faire au détriment des hommes et d'un environnement vulnérable. Tout en se développant, notre société doit pouvoir inventer et susciter une solidarité active et réelle avec les plus démunis. Quel modèle de développement éthique pensez-vous mettre en œuvre ?



La famille fondée sur le mariage :


- La famille est créatrice de richesse collective. Les enfants - population de demain - doivent être en nombre suffisant pour remplacer les générations, faute de quoi notre société, riche de l'expérience des anciens, ne pourra plus accompagner décemment ceux-ci jusqu'au bout de la vie. Face à un pouvoir d'achat qui diminue proportionnellement au nombre d'enfants, il semble important qu'une politique familiale vienne soutenir l'existence matérielle des familles. Que ferez-vous pour cela ?


- La famille est « une affaire publique », comme lieu d'éducation et de socialisation. Pour exercer leur rôle, les parents ont besoin de temps, de concertation et de disponibilité. Comment pensez-vous concilier vie professionnelle et temps partagé en famille, et particulièrement préserver le jour de repos indispensable qu'est le dimanche ?


- Les liens de la filiation sont irremplaçables. Les reconnaître contribue à structurer une personnalité et une famille. La plupart du temps, cette filiation est le fruit d'un amour conjugal qui mérite admiration et respect. Comment allez-vous soutenir le mariage civil d'un homme et d'une femme ?



La jeunesse et l'éducation :

- L'importance de la famille est essentielle dans l'éducation des enfants. Tout au long de la croissance de ces derniers, l'école deviendra un acteur incontournable, en étroite collaboration avec les parents. Comment pensez-vous assurer le droit du libre choix de l'établissement scolaire pour les parents ?

- Les jeunes sont les premiers utilisateurs des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Si ces outils sont un progrès incontestable, ils peuvent aussi être redoutables par ce qu'ils véhiculent. Face à des parents ou proches souvent dépassés par cette « déferlante », que comptez-vous faire pour protéger nos jeunes ?

- À l'issue de leur cursus scolaire ou universitaire, comment les jeunes vont-ils être aidés dans leur intégration professionnelle et sociale ? Comment accompagner ceux qui n'auront pas de diplôme ? Comment redonner une image positive aux filières professionnelles ?



La protection inconditionnelle de la vie humaine :

- Défendre un droit à l'inexistence : c'est ce qui se dessine avec la généralisation des dépistages qui donne à la science le pouvoir exorbitant de décider qui a le droit de vivre et qui ne l'a pas. Quelle société humaine voulons-nous construire ? Est-elle encore humaine la société qui ne saurait pas respecter le plus faible, l'enfant encore à naître ?

- Suffit-il d'une loi pour supprimer la souffrance, ou s'agit-il de supprimer l'homme souffrant ? Quand certains évoquent une prétendue « mort digne », à quelle dignité se réfèrent-ils ?

- Quelle place donner à la dimension spirituelle de la personne ? Dans les institutions hospitalières ou celles qui accueillent des personnes handicapées et âgées, l'aumônerie occupe une place particulièrement importante, en partenariat avec les professionnels du « prendre soin global » qui inclut évidemment la dimension spirituelle. La laïcité ne saurait ignorer cela : la proposition d'une rencontre avec l'aumônerie doit être possible et favorisée partout.



En espérant que vous ferez bon accueil à cette lettre, et en souhaitant participer au dialogue dont notre société a besoin, je vous redis, Madame, Monsieur, tout le respect que les chrétiens portent à votre engagement.


+ Jean-Louis BRUGUÈS
Évêque d'Angers
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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 00:31

Elue, Roselyne Bachelot devrait rapidement démissionner pour rester au gouvernement - mais battue, elle devrait quitter le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. Départ salutaire car n'importe qui d'autre, à l'UMP, lui serait préférable pour prendre en charge les dossiers de l'avortement, de l'euthanasie ou... du scoutisme.

Liberté politique veut y croire :  "Sa défaite serait un signe fort". Le Figaro estime qu'elle "devra se mefier." Mais l'arithmétique de la circonscription, que Mme Bachelot a héritée de son pere, lui reste favorable.

Bachelot1999 En effet, Mme Bachelot (photo, à la Gay Pride) part de haut : en 2002, elle avait remporté 47,44 % des voix au 1er tour, puis 58,27 au second - face au PS. Et dans sa campagne, comme nous l'avions pressenti, elle use sans vergogne de sa qualité de ministre : "c'est plutôt une chance d'avoir la ministre de la Santé pour défendre la première circonscription."

Quelles sont les raisons d'espérer pourtant que sa réélection n'est pas inévitable ?

  1. Nicolas Sarkozy a remporté la circonscription le 6 mai, mais pas de manière écrasante (52,4 %, en-dessous de son score national).  Patrmang
  2. Contrairement à 2002, l'UDF/MoDem présente un candidat, l'universitaire Patrice Mangeard (photo). Or Angers a accordé 23,5 % à Francois Bayrou le 22 avril dernier - 5 points au-dessus de sa moyenne nationale. Si une triangulaire UMP-PS-UDF est peut-être trop espérer, c'est au moins l'assurance que Mme Bachelot n'atteindra pas son score du premier tour de 2002.
  3. L'UMP locale elle-même a montré un enthousiasme tout relatif envers Mme Bachelot ces derniers temps : il y a un an, cette dernière a même perdu la présidence de la fédération départementale. On veut croire que ses positions anti-famille et anticléricales y sont pour quelque chose.

Pour la petite histoire, Mme Bachelot sera également confrontée à son neveu, Louis-Marie Bachelot, présenté par le parti libertarien Alternative Libérale (et soutenu par le CNI).

Les partis pro-vie, FN, MNR et MPF, n'ont pas percé en 2002, obtenant des scores proches de 6, 1 et 3% respectivement - mais présentent chacun un candidat cette année : Jean-Claude Pasquier (MNR) ; Michel Schaeffer (FN) ; Louis Chouan e (MPF).

S'il est donc possible de voter pro-vie au premier tour, en cas de second tour Bachelot-Belot (PS) :

...le dilemme "vote utile" vs "objection de conscience" se jouerait à front renversé : l'objection de conscience incitant à voter blanc ou nul, mais le vote utile appelant à voter pour le candidat qui, élu, pourra faire le moins de mal - en l'occurence, le socialiste.

Henri Védas

Sur le blog du "Salon beige"

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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 17:25
Au soir du premier tour de l’élection présidentielle, la moindre des surprises n’était pas de constater que les électeurs français, qui à 55 % s’étaient prononcés en mai 2005 contre le projet de Constitution européenne, avaient voté deux ans plus tard, à plus de 75 %, pour des candidats qui y étaient favorables, et ne cachaient ni les uns ni les autres, sous des modalités différentes, leur intention de faire rentrer par la fenêtre le texte qui avait été éjecté par la porte. Non que les Français aient changé d’avis sur la question, mais l’enjeu européen, dans cette élection présidentielle, s’était trouvé noyé sous d’autres thèmes plus quotidiens. A peine élu, Nicolas Sarkozy s’est donc attelé à son projet de "traité simplifié", dont il s’est entretenu hier avec Romano Prodi. Il s’agit, nous dit-on, de faire sortir l’Europe du "blocage" – comme si les institutions européennes avaient brutalement cessé de fonctionner au lendemain du "non" français ; comme si, surtout, c’était répondre au rejet que marque l’opinion pour l’esprit actuel de la construction européenne que s’obstiner à aller plus loin dans la même direction. Ce traité simplifié, écrit le Figaro, ne comprendra "que les principales dispositions" (sic) du traité rejeté par les électeurs - donc pas la peine de les redéranger pour si peu : à traité simplifié, il faut un "oui" simplifié, octroyé par un Parlement acquis d’avance. « La simplicité, écrit Henry Adams, est la maîtresse la plus trompeuse qui ait jamais trahi un homme. »

Source : Blog de Valeurs Actuelles
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27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 18:09
INTERVIEW •  "Il faut que les politiques se saisissent du Coran"
Ayaan Hirsi Ali est née en Somalie, mais elle est députée au Parlement néerlandais depuis janvier 2003. Aujourd'hui, elle vit protégée en permanence par la police néerlandaise après avoir reçu des menaces de mort en raison de ses prises de position contre l'islam. Elle est en effet devenue célèbre aux Pays-Bas pour avoir condamné l'oppression dont étaient victimes les femmes musulmanes.
Ayaan Hirsi Ali
AFP
La première question qu'on a envie de vous poser depuis la France est la suivante : que pensez-vous de la loi qui interdit le port du voile dans les écoles ?

AYAAN HIRSI ALI La commission Stasi a en France été confrontée à un véritable dilemme. D'un côté il fallait protéger le sentiment religieux, de l'autre le législateur devait aussi être attentif aux libertés individuelles. Elle a dû choisir et ce sont les libertés individuelles qui l'ont emporté. En clair, elle a émis un avis strictement laïc, et dans ce sens je soutiens cette loi et je souhaiterais qu'aux Pays-Bas nous puissions être aussi clairs que vous l'êtes en France sur la séparation des Eglises et de l'Etat. En l'espèce, nous avons beaucoup à apprendre de la France.

Vous savez certainement que cette loi a été très controversée en France ?

A. H. A. Je le sais, oui, ces sujets sont toujours très controversés car ils touchent aux valeurs de chacun. Plus encore lorsque ces valeurs relèvent de la religion, car tout ce qui touche à la religion est toujours particulièrement sensible. En Europe, le terrorisme islamiste complique tout. Sans cela, ce que je dis de l'islam ferait l'objet d'un débat contradictoire ou de protestations, pas de menaces.

Ici, on a reproché au législateur d'avoir choisi d'interdire le port du voile à l'école sans rien offrir en échange, c'est-à-dire sans contrepartie, sans tendre la main aux musulmans de France. Qu'en pensez-vous ?

A. H. A. Cette fois-ci, ce n'est pas la femme politique qui vous parle, mais l'intellectuelle. On ne peut tout mettre sur le même plan. Si je vous demande d'arrêter de battre votre femme, vous ne pouvez pas me répondre : "Mais que me donnes-tu en échange ?" Pour revenir sur le voile, il ne faut pas mettre en parallèle deux problématiques très différentes. Premier point : les musulmans sont-ils discriminés en France et, si oui, comment se battre contre cette discrimination ? Deuxième point : professer l'intolérance, notamment religieuse, et vouloir négocier d'égal à égal avec l'Etat.

En prenant position contre l'islam de façon aussi forte, n'avez-vous pas peur de stigmatiser tous les musulmans, y compris ceux qui sont parfaitement intégrés ou déjà laïcisés ?

A. H. A. J'ai toujours pris soin de distinguer l'islam en tant que cadre moral et les musulmans. Les musulmans sont pour moi des individus, ils ont leur libre arbitre et peuvent choisir de suivre l'islam, de quelque obédience que ce soit, ou de prendre dans l'islam son seul aspect identitaire. Je n'ai jamais critiqué les musulmans en tant que tels, je critique le cadre moral imposé par l'islam. Suivre à la lettre les faits et gestes du Prophète Mahomet conduit à enfreindre la loi des hommes, à opprimer les femmes, à être intolérant envers ceux qui ne partagent pas vos croyances, et tout particulièrement envers les juifs et les homosexuels. Suivre en tous points les enseignements de Mahomet aujourd'hui est aussi stupide que suivre à la lettre les enseignements de Karl Marx, comme si le temps n'avait pas passé et comme si personne n'avait jamais critiqué son œuvre. Il y a 1,5 milliard de musulmans sur terre et des dizaines de façons de pratiquer l'islam. Je veux simplement m'élever contre ceux qui veulent imposer au nom du Prophète un cadre moral que je trouve arriéré.

Dans ces conditions, l'Occident n'est-il pas une chance pour l'islam et n'êtes-vous pas un exemple vivant que ce processus d'émancipation est déjà en train de se mettre en place ?

A. H. A. Pour tout vous dire, je me considère effectivement comme un exemple de cette émancipation naissante. Je suis née musulmane, mais j'ai eu la chance de venir en Europe, d'aller à l'école, de lire des livres, de connaître d'autres pays, d'autres cultures, de me confronter à d'autres cadres moraux et de choisir celui qui me convenait le mieux. Librement. J'ai choisi de suivre l'enseignement des Lumières, et donc de mettre la liberté et les droits de l'individu au-dessus de tout. C'est ce qui est au cœur de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Pourtant une partie de mon identité reste islamique, parce que j'ai été forgée dans ce moule. La seule différence, c'est que je me suis levée pour dire ouvertement qu'il ne fallait pas avoir peur de discuter le Coran, de contredire Mahomet ou son enseignement.

Le plus étonnant peut-être est que vous dénonciez tant le système néerlandais d'intégration alors que vous êtes le plus parfait exemple de sa réussite ?

A. H. A. Je ne rejette pas le système néerlandais, je le critique. Ma critique est constructive. Je vois les manquements de ce système et j'essaie de trouver des solutions à ces dysfonctionnements. Je critique un système qui donne aux gens, par le biais des aides sociales, le strict nécessaire pour survivre et qui ne les incite pas à travailler par eux-mêmes.
Courrier international . com
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27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 17:46
Même s'ils ont oublié de mentionner le treizième candidat (MPF)

Voilà ce que dit Liberté politique :

Sarkozy est arrivé en tête dans sa circonscription d’Angers (52,9 %), mais [Mme Bachelot] est confrontée au secrétaire de la section PS de la ville, Luc Belot et à des candidatures de droite, le neveu de son ex-mari Louis-Marie Bachelot, et Patrice Mangeard candidat du centre. Ses prises de position très favorables aux revendications du lobby gay, dont elle a fait l’un de ses chevaux de bataille et qui ont contribué à ébranler de nombreux parlementaires de droite, devraient en toute logique lui refuser les voix catholiques. Sa défaite serait un signe fort, d’autant plus que le député est ministre de la Santé.

Mais sa qualité de ministre peut jouer en sa faveur, une partie des électeurs pouvant estimer que son élection (et donc son maintien au gouvernement) profiterait à la circonscription - des considérations peu glorieuses, mais qui portent.

Il reste qu'en cas de second tour Bachelot-Belot, le dilemme "vote utile" vs "objection de conscience" se jouerait à front renversé : l'objection de conscience incitant à voter blanc ou nul, mais le vote utile appelant à voter pour le candidat qui, élu, pourra faire le moins de mal - en l'occurence, le socialiste.

Henri Védas (via E-Deo)

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27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 17:39
Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses moeurs”.
(De Gaulle, mon père. de Philippe De Gaulle)
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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 12:17
Le Conseil Général de la Vendée a développé sur tout le territoire un important réseau d'aide à domicile. Ce réseau se double de structures de services à la personne.


Le Conseil Général accompagne ces initiatives en conseillant et orientant ceux qui souhaitent s'investir dans ce docmaine, et également en développant des projets dans toute la Vendée, pour permettre de maintenir de vrais services de proximité renforcés par un lien social toujours vivace.

Rencontre avec quelques vendéens qui ont fait le choix de conjuguer solidarité et vie professionnelle au service de ceux qui en ont besoin.

Aide à domicile : les relations humaines au coeur du travail
Le Conseil Général de la Vendée est un acteur majeur de l'aide à domicile dans le département, puisqu'il finance plus de 1,3 millions d'heures d'intervention auprès des personnes âgées et des adultes handicapés, ce qui représente entre 2 500 et 3 000 emplois consacrés à ce type d'aide.

« Le but est de permettre aux personnes concernées de maintenir un niveau d'autonomie élevé pour les aider à rester dans leur milieu naturel de vie le plus longtemps possible, explique-t-on au Conseil Général. Il y a d'un côté l'action du Département, et de l'autre la solidarité familiale, qui veut encore dire quelque chose en Vendée, où les valeurs de famille et d'aide entre les générations sont encore respectées. »

L'aide à domicile concerne des domaines extrêmement variés, qui vont des tâches ménagères à l'aide à la toilette, en passant par les déplacements ou les repas. L'objectif est de maintenir les gens chez eux le plus longtemps possible, non par manque de structures, mais parce qu'il faut, quand cela est possible, éviter un changement brutal d'environnement et donc de repères.

Ce n'est pas possible avec certaines pathologies de type Alzheimer ou maladie de Parkinson. Dans ces cas là, des structures adaptées, à taille humaine et répartie dans tout le territoire ont été mises en place par le Conseil Général.

Aujourd'hui, grâce à cette volonté, plusieurs milliers de personnes âgées et d'adultes handicapés peuvent continuer à vivre chez eux, cela sans compter tous ceux et celles qui bénéficient d'un fort soutien de la part de leur famille, et ils sont nombreux encore en Vendée.

Les familles avec de jeunes enfants ou des adolescents peuvent également bénéficier d'une aide à domicile. Dans leur cas, l'action du Conseil Général se fait en relation directe avec d'autres organismes comme par exemple la CAF. En général, c'est le service d'aide sociale à l'enfance du Conseil Général qui s'occupe des situations qui nécessitent une aide à domicile, en apportant un soutien matériel, éducatif et psychologique aux mineurs, à leur famille et aux majeurs de moins de vingt et un ans qui rencontrent de graves difficultés. Ce service peut ainsi organiser l'accueil d'un jeune auprès d'une assistante maternelle ou d'un établissement spécialisé, ceci en collaboration constante avec la famille d'origine.

Pour ce qui relève par exemple de la garde des enfants quand les parents travaillent ainsi que dans les situation de détresse sociale, les services sociaux du Département travaillent en étroite collaboration avec d'autres partenaires tels que la CAF, au regard du travail de terrain des assistantes qui font remonter les informations. Cette collaboration permet de proposer les solutions les plus adaptées à chaque situation.

Personnes âgées et adultes handicapés : les chiffres de l'aide à domicile
- 1,3 millions d'heures d'interventions financées par le Conseil Général
- 2 500 à 3 000 emplois induits par l'aide à domicile
- 4 000 personnes âgées et 1 000 adultes handicapés concernés
- 83 ans de moyenne d'âge pour les personnes âgées qui bénéficient d'aides de ce type
- 175 centenaires

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